Longtemps mésestimé pour cette période, le dessin revient aujourd’hui en faveur. Simples croquis, esquisses plus abouties préparatoires à la réalisation d’un tableau, ou compositions indépendantes illustrent la richesse du genre. Le quotidien des armées en campagne ou l’ordinaire des populations de la Révolution et de l’Empire trouvent là des sources d’information essentielles. En outre, le dessin a indubitablement contribué à populariser les épisodes – grands ou petits – de l’épopée, et ce, tout au long du XIXe siècle.
« Combat de la Canonnière contre le Tremendous et l’Hindouistan », 1806. Lavis d’encre de Louis-Philippe Crépin (1772-1851).
Ce lavis a fait l’objet d’une revue de détails.
Portrait d’un notable, 1er quart du XIXe siècle. Physionotrace au grand trait, artiste inconnu.
Hussard au pansage, époque Révolution. Dessin à l’encre de Paul-Léon Jazet (1848-1918).
« Incroyable » et « Merveilleuse », époque Directoire. Dessin à la plume, artiste inconnu, fin XIXe siècle.