Si l’art est un instrument de puissance, il est aussi un facteur de prospérité. Au demeurant, l’intérêt de Napoléon pour les arts décoratifs s’est inscrit dans une politique générale de relance économique du pays. Dans un autre registre – celui des objets domestiques –, l’assiette forme un vecteur idéal de diffusion de l’imagerie napoléonienne. Les manufactures de Gien, Sarreguemines et de Creil-Montereau en ont ainsi produit en quantité.
Faïences.

« Vue de Fontainebleau ». Assiette de la manufacture de Creil-Montereau, vers 1812.
Arts décoratifs.
Cuillères en argent ayant appartenu au général de brigade Gabriel-Jacques Lerivint (1741-1823).
Datant de la période 1798-1809, elles sont triplement poinçonnées : d’un coq (1er titre) d’une marque de grosse garantie de Paris et d’une marque – indéterminée – d’un orfèvre. Le monogramme, aux lettres entrelacées « LR », correspond à « Lerivint-Révélière », les Révélière formant la belle-famille du général.
Le portrait miniature, représentant Lerivint comme capitaine dans un régiment de grosse cavalerie, appartient à la collection privée B. L.