Livres et cartes

Sous la Révolution comme sous l’Empire, les publications officielles furent nombreuses : législatives avec les multiples Codes napoléoniens, commémoratives au travers de la Relation de la bataille de Marengo ou du Livre du Sacre, scientifiques avec la Description de l’Egypte. Toutes ont été déclinées sous différentes formes.

L’Empire correspondit également à une période faste pour la cartographie. Charles Picquet reprit en effet à son compte les travaux de la famille Cassini, dont les cartes constituent aujourd’hui une référence tant pour les généalogistes que pour les historiens-géographes.

Manoeuvres infanterie Schauenenburg

Instruction concernant les manoeuvres de l’infanterie, par le général Schauenburg, 1798.

Si le Règlement sur les manoeuvres de l’infanterie est bien connu, il n’en va pas de même pour cette Instruction concernant les manoeuvres de l’infanterie, oeuvre du général Schauenburg. L’ouvrage, publié en 1798, ne vise nullement à réformer le fameux Règlement de 1791, mais plutôt à y faire des additions que la pratique des combats sur le terrain a montré nécessaire.

Cet ouvrage de 142 pages est posé sur un congé absolu accordé à un soldat de la 26ème demi-brigade légère, atteint par la petite vérole. Le document est signé par Schauenburg, alors inspecteur-général d’infanterie à l’armée du Rhin-et- Moselle.

Ouvrages général Christiani

Composition sur le thème de la cartographie, époque 1er Empire.

Au fond : une des 6 feuilles de la carte routière de la France, 1813.  Cette carte, éditée par Charles Picquet, géographe-graveur de l’Empereur Napoléon, porte un cachet du dépôt des Ponts et Chaussées.

A gauche : la feuille 79 de la carte dite « de Cassini » (secteur de Reims et Epernay), portant l’étiquette de Charles Picquet, géographe-graveur de l’Empereur Napoléon.
Lettre de Rapatel, chef d’état-major du 3ème corps d’armée, à Giraux de Novillars, chef du bureau topographique au ministère de la Guerre, 26 mai 1815. En prévision de la campagne de Belgique, le général de division Habert demande l’expédition de cartes de Cassini et Ferrari.

A droite : le Traité de mathématiques à l’usage des officiers d’artillerie, plus connu sous le nom de Bezout, gravé au titre du général-baron Christiani. Seuls deux des trois volumes sont ici présentés.

Général Christiani Lussigny

Le général-baron Christiani. Portrait à l’aquarelle par Lussigny, 1814. Une étude détaillée en a été faite par Arnaud de Gouvion Saint-Cyr dans Soldats Napoléoniens n°13.

Hymen et la Naissance Delavigne

L’hymen et la naissance, ou poésies en l’honneur de leurs Majestés Impériales et Royales, Paris, Firmin Didot, 1812. 

Cet exemplaire a appartenu à Casimir Delavigne (1794-1843), élève du Lycée Napoléon. Celui-ci avait composé un poème dithyrambique pour la naissance de l’héritier impérial, le roi de Rome. Il fut par la suite un poète apprécié sous la Restauration.